Loisirs & Culture

J’ai testé le simulateur de vol sur Airbus A320

J’adore voyager, mais je n’ai jamais été très rassurée en avion, aussi j’ai décidé de tenter le simulateur de vol afin de palier à ce problème.

C’était aussi l’occasion pour moi de faire quelque chose de complètement inédit et difficile à réaliser dans la vie. Ce n’est effectivement pas donné à tout le monde de s’installer aux commandes d’un A320, à la place du pilote qui plus est.

Direction donc Aubagne, tout près de Marseille, pour mes débuts de pilote.

Si, comme moi, vous ne savez pas à quoi vous attendre, je vous explique tout.

L’accueil

J’ai pris l’option 30 minutes de vol, me disant que pour une première ce serait amplement suffisant.

Je suis donc arrivée à l’heure prévue, j’ai été chaleureusement accueillie par mon « co-pilote » dans un salon d’attente ressemblant au salon VIP d’un aéroport. Pour la mise en situation c’est parfait.

Après les présentations d’usage, première question : « Combien d’heures de vol avez-vous déjà effectuées ? »

« Ça commence bien !! » me dis-je !

Je pense à partir discrètement pensant m’être trompée d’activité, mais je prends mon courage à deux mains et réponds fièrement : « zéro ! »

Il me rassure donc aussitôt en me disant qu’on partira alors de zéro et qu’il va tout m’expliquer.

J’entre donc confiante dans le cockpit, c’est parti !!

Le déroulement de l’activité

Je m’installe donc à la place du commandant de bord, mon co-pilote à mes côtés. Nous avons choisi de décoller de l’aéroport de Marseille-Provence (ou MRS en code AITA) tout proche d’ici.

Il s’agit de la réplique exacte de l’avion de ligne, c’est impressionnant.

Il prend le temps de m’expliquer un à un tous les boutons et les écrans, et il y en a beaucoup. Il répond patiemment à toutes mes questions pendant une bonne demi-heure.

Une fois le checking fait, je mets fébrilement les moteurs en route, mets mon avion sur la bonne trajectoire, règle l’altitude sur l’altimètre ….

Et voilà le moment tant attendu, de pousser les manettes et de faire décoller les 68 tonnes de l’Airbus A320, enfin arrivé.

Le décollage

Il faut rester concentré sur la ligne d’horizon sur le tableau de bord et garder l’avion sur « la croix » tout en tirant sur le joystick jusqu’aux 5000 pieds que l’on veut atteindre.

Parce que oui, un avion de ligne se pilote avec un joystick, comme un jeu vidéo.

La tentation est grande de regarder ce qu’il se passe dehors, mais il faut garder le cap jusqu’au moment où on enclenchera le pilote automatique.

C’est fou, même les bruits sont réalistes, et l’instructeur les explique au fur et à mesure.

On atteint les 5000 pieds, l’avion se stabilise automatiquement à cette altitude, on va pouvoir profiter du paysage.

Le vol

Nous mettons donc en route le pilotage automatique et je profite du survol de la Camargue, on voit l’Espagne se dessiner au loin.

Les images qui défilent sont aussi l‘exacte reproduction de ce que l’on verrait au commande d’un véritable avion de ligne.

L’occasion donc d’échanger avec mon instructeur sur la sécurité en vol, parce que, je vous le rappelle, j’ai la trouille en avion !

Il m’explique donc comment, sur le radar, on voit tous les avions en vol autour de nous, qu’il y a à bord un outil supplémentaire à cet effet en cas de panne, en plus de l’opérateur de la tour de contrôle.

Il m’informe aussi qu’en cas de problème, l’avion, grâce au pilote automatique, est capable de se poser seul, mais que ce sera pas mon cas.

Cap donc sur Marignane MRS d’où nous avons décollé, où je vais donc devoir ramener l’avion à bon port toute seule.

L’atterrissage

Tout d’abord, je reprends la main sur le pilotage afin de me placer dans la trajectoire de l’aéroport, il me laisse apprécier l’angle et commander à l’appareil sa direction.

Une fois la piste en vue, il faut pousser sur le joystick jusqu’à ce que l’avion touche le sol, il faut doser les réglages.

Le pilotage se fait dans l’amplitude d’une pièce de deux Euros, à un centimètre près, vous ratez la piste, ou infligez de bonnes secousses à vos passagers, difficile de se rendre compte.

Mais je pose l’appareil sans encombre grâce à mon moniteur et ses explications.

Le roulage sur le taxiway

Une fois posé, il faut encore amener l’avion jusqu’à la passerelle afin que les passagers puissent descendre.

Les manœuvres se font aux pieds, j’ai presque trouvé ça plus difficile que le pilotage en vol.

Tout le monde est arrivé à bon port, je n’ai pas crashé l’avion et j’avoue être plutôt fière de moi.

La température extérieure est de 25°, le commandant de bord vous souhaite une agréable journée à Marseille

En conclusion, j’avoue être maintenant rassurée, j’ai adoré cette expérience et espère bien la réitérer dès que possible.

J’envisage d’ailleurs un stage d’initiation de pilotage à bord d’un véritable avion pour bientôt.

Si je peux vous donner un conseil, essayez de jouer au pilote vous deviendrez accro.

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